Descriptif
Le mouvement devient langage, les formes se dissolvent, les visages s’effacent : il ne reste que la vibration colorée du passage.
Cette série, comme des fragments de rêves, traduit le sentiment d'une traversée de bulles d'espace/temps.
On y perçoit la densité d’une ville moderne, l’anonymat des corps, la vitesse des lumières.
Il ne photographie pas la réalité, mais la trace émotionnelle qu’elle laisse — un écho visuel, un souvenir encore incandescent.
Entre peinture lumineuse et observation poétique, son travail interroge la perception : que reste-t-il de ce que nous voyons lorsque tout devient flux ?
La réponse est ici, dans cette matière vibrante, où la lumière devient mémoire et le flou, une écriture du vivant.