Découverte d'un architecte stéphanois : Joanny Morin

Jusqu'à la fin du 19e siècle, le modèle architectural dominant à Saint-Étienne est un néo-classicisme strict, caractérisé par des façades régulières et dépouillées, où les seuls éléments décoratifs sont les ferronneries. Les architectes de la bourgeoisie locale, comme Léon Lamaizière, bien que prolifiques, restent ancrés dans un style éclectique et classique. Dans ce paysage architectural plutôt conservateur, l'émergence de l'Art nouveau représente une véritable modernité et une rupture avec la tradition. Des architectes plus influencés par ce nouveau style, comme Paul Noulin-Lespès, commencent à introduire ses motifs dans leurs réalisations. Cependant, c'est Joanny Morin qui se distingue comme le principal représentant local du mouvement.